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Lot 2012
8 mai 2012

Cuzoul de Sénaillac

Participants : Antoine Boschi, Jean-Claude Del Basso, Jean-Noël Dubois, Marie Genevier, Jean-Claude La Milza, Isabelle Lascroux, Véronique Massa, Marie-Pierre Roze.

TPST : 2h30

Profondeur atteinte : -37 m

Marie-Pierre se lève en premier, la vuvuzella retentit peu après. Petit déjeuner copieux avant de s’attaquer à la première cavité, le Cuzoul de Sénaillac. Ce petit trou de mise en bouche devait être fait le jour de l’arrivée, mais compte tenu du retard pris par le bateau, il a été décalé d’une journée. Situé à sept kilomètres du gîte, nous sommes rapidement sur place et nous nous habillons en bord de route. Au bout d’une longue marche d’approche d’au moins 5 mn, la doline apparaît. Les possibilités d’équipement sont multiples, Antoine choisit d’équiper une voie en main gauche. Main courante depuis un arbre, celle-ci finit sur deux broches, puis deux broches pour un mickey en tête de puits. JCD équipe en main droite en utilisant le même arbre pour le début de la main courante, fin de celle-ci sur deux broches en paroi, puis encore deux broches en série pour la tête de puits. JCD équipe de façon très, très, très… réfléchie…. Une déviation sur arbre sera ajoutée à la remontée pour éviter un petit frottement entre la tête de puits et la main courante.

Cuzoul 2

Véronique nous fait part de la phrase du jour : « La corde est plus grosse après le fractio » ! ! Isabelle nous fait une grosse frayeur, elle installe bien son descendeur sur la corde, mais elle a failli le laisser autonome… Quand à Marie-Pierre, elle essaie de sortir son descendeur encore en tension sur la corde… [1]

L’atterrissage du P18 s’effectue sur un cône d’éboulis donnant une belle vue d’ensemble sur la grande salle circulaire. Beau petit tour du Vélodrome, la piste est bien belle, nous visitons également les annexes. JN part en tête vers ce qu’il pense être la Galerie des gours, un passage bas mais on débouche dans l’autre salle annexe, concrétions et plans inclinés de calcite, fin sur colmatage argileux. On ressort dans le Vélodrome pour en faire le tour, on trouve enfin cette Galerie des gours. Splendide, des concrétions géantes, colonnes, les initiées en prennent plein leurs mirettes, enfin les vraies merveilles souterraines. Contrairement à 2005, les grands gours sont plein d’eau et ressemblent à des baignoires. Descente au fond de la salle, où Marie-Pierre, emportée par son élan, manque de faire un plongeon dans le plan d’eau terminal, le P5 borgne qui est entièrement noyé. La visite est entrecoupée de plusieurs séances photos. La remontée du P18 ne posera pas de gros problèmes, hormis quelques difficultés à ouvrir le Croll pour certaines.

Cuzoul 1

Retour au gîte pour une bonne collation, en attendant Philippe qui doit venir de Cahors pour nous accompagner à l’Igue de Diane ou dite du Drapeau.


[1] — « Il était dit que les femmes étaient capables de faire plusieurs choses à la fois ! » (dixit la bande des « hommes »)

   — « Pauvres femmes… Les spéléologues sont misogynes ? » (dixit Isa)

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