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Lot 2012
10 mai 2012

Igue de Planagréze

Participants : Antoine Boschi, Jean-Claude Del Basso, Jean-Noël Dubois, Marie Genevier, Jean-Claude La Milza, Christophe.

TPST : 7h 00

Profondeur atteinte : -184 m

C’est le jour du premier grand trou au programme du camp. Le jour de repos traditionnellement prévu en milieu de camp est annulé, sauf pour les trois initiées qui prennent la direction de Padirac, pour une visite de la grotte touristique. Christophe, un membre du club de Philippe, nous avait appelés la veille afin de savoir s’il pouvait nous rejoindre pour une sortie. Travaillant le weekend, il peut difficilement participer aux sorties de son club, il profite ainsi de notre venue pour faire un peu de spéléo. Il nous rejoint au gîte vers 9 h 30.

Après quelques rapides courses pour assurer le repas, nous voici sur la route de Planagrèze. Le gouffre est indiqué par un panneau, donc aucune difficulté pour le trouver. Habillage sous un soleil déjà chaud. Antoine, JCL et Christophe partent équiper, pendant que JCD, JN et Marie préparent les sandwiches au jambon-fromage. 

Planagreze 2

Antoine équipe le premier puits jusqu’au Dos d’âne avec une C90. Ce puits est toujours aussi impressionnant (JN et JCL l’avaient déjà visité lors d’un stage perfectionnement effectué en 1994 avec Valérie, ex-présidente de ITP). JCL prend le relais pour le Tuyau de poêle (qu’il avait déjà équipé en 1994). La C62 est juste assez longue pour arriver à cette division de la cavité. Un sourd grondement est perçu depuis un moment, c’est l’eau de la Rivière Suspendue qui s’engouffre à travers une trémie. Petite visite de cette belle petite rivière, on s’avance sur une vingtaine de mètres, ensuite il faut se mouiller… Nous avons dépassé la moitié du trou, nous profitons de la place disponible pour savourer les précieux sandwiches préparés avec amour sur le capot blanc de la Dacia. Antoine équipe les P13 et P18 qui suivent avec une C62. Les derniers puits, un P11 et un P17 sont équipés par JCL avec la troisième C62. Le P17 n’est plus broché et il faut choisir les bons spits parmi les nombreux qui sont foirés. Le lac est enfin en vue, il occupe tout le fond et il n’y a pas de berge pour poser les pieds. Une plateforme en bois est fixée aux parois, elle est en partie immergée. Elle avait été installée pour les plongeurs qui s’en servaient comme ponton avant l’exploration du fond du lac. Antoine rejoint JCL, ils remontent après quelques photos et croisent le reste de la troupe qui attend patiemment en haut du P17. JN, JCD puis Marie descendent ensuite au lac. Christophe, qui avait des contraintes, repart vers la sortie (remontée en 30 mn semble-t-il !). Marie essaie tant bien que mal de domestiquer son descendeur Stop (cadeau d’anniversaire de son cher et tendre). Après un pipi pour JN et JCD et une conversion pour Marie, c’est le début de la remontée. Marie en premier, suivi de JCD puis JN qui déséquipera. Dès le départ de la plateforme, le sac pèse comme un âne mort… on oublie que les kits spéléos n’ont pas de trous et quand ils sont remplis d’eau, il faut les vider… La remontée sera assez sportive, notamment le passage dans la goulotte du P18 (?). Les sorties aériennes commencent à peser dans les bras et les tendinites apparaissent. JN n’est pas mécontent de passer le relais avant d’arriver à l’aire du bivouac.

Planagreze 1

Nous nous regroupons de nouveau à la Rivière Suspendue, et après un bon goûter, les barres sucrées sont efficaces, c’est le début de la remontée finale en file indienne. Marie passera un peu de temps à démêler la sangle en haut du grand puits avant l’entrée dans le Tuyau de poêle, mais sans une insulte envers le matériel, très zen… JND, Antoine et JCL déséquipent à tour de rôle. C’est sous le soleil et dans la chaleur que le retour à la surface se fera. Mais ce n’est pas le moment de traîner, il faut se presser pour être à l’heure à l’apéro chez les Lacan, les propriétaires du gîte…

Retrouvailles au gîte avec nos trois initiées qui ont fait du tourisme souterrain, Padirac, la grotte de Presque et Rocamadour.

Pour se dérouiller un peu les jambes, on ira à pied chez les Lacan. Accueil très chaleureux, punch à la banane, pastis et canapés divers. On apprendra pas mal de choses sur la vie rurale dans le Lot. On a raté le bal de la région qui s’était tenu à Soulomès la semaine passée.

Avant de passer à table, quelques longueurs dans la piscine pour Véronique et JN, elle est quand même bien froide…

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